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Dans une enquête novatrice, l’Auran (Agence d’urbanisme de la région nantaise) révèle le portrait-robot des acquéreurs immobiliers de Loire-Atlantique. Conclusion : il faudra construire pour satisfaire la demande.

 

Le constat n’est pas nouveau : la région nantaise attire de plus en plus d’étudiants et d’actifs venus d’ailleurs. Chaque année, rappelle l’Agence d’urbanisme de la région nantaise, 17 000 nouveaux habitants s’installent en Loire-Atlantique. Problème : comment loger tout ce beau monde

 ? Le marché de l’immobilier est de plus en plus tendu, les biens immobiliers à vendre en trop petit nombre pour assurer une bonne fluidité.

C’est dans ce contexte que l’Auran dévoile les résultats de sa dernière enquête, réalisée selon un procédé tout à fait novateur, « sans équivalent ailleurs en France à ma connaissance » , répond Hervé Patureau, l’un des urbanistes.

L’objectif étant de scruter précisément le profil des acquéreurs, l’agence a créé un observatoire avec quatre banques et le Cina, le Club immobilier Nantes Atlantique.

Les informations collectées confirment qu’il est toujours plus intéressant d’acheter son logement que de le louer. Dès la quatrième année, l’achat puis la revente de son bien devient moins coûteux que la location. Et le bilan devient positif dès la sixième année.

La situation pousse donc les locataires à acheter. Majoritairement composés de couples, les ménages acquéreurs d’une maison ont un revenu médian de 3 200 €, contre 2 300 € pour l’ensemble des ménages de Loire-Atlantique. Ceux qui achètent un appartement disposent d’un revenu mensuel de 2 100 €. Beaucoup de futurs propriétaires poussent les curseurs bancaires au maximum pour s’offrir leur petit patrimoine. Avec des apports souvent très faibles. 10 000 € le plus souvent pour les moins de 30 ans, 18 000 € pour les 30-40 ans. Après 40 ans et surtout 50 ans, l’apport est beaucoup plus élevé.

Source: Ouest-France du 01/03/2019